[Test] Microsoft Surface 3

La troisième fois sera la bonne ?

Le lancement de la gamme Surface en 2012 n’a pas été facile pour Microsoft. Dès la première année, le géant de Redmond a été forcé d’absorber une dette de 900 millions pour les frais engendrés par le développement de la Surface (RT) et de la Surface Pro, mais aussi pour les stocks invendus et le marketing. La Surface 3 s’inscrit tout de même dans la lignée de ces produits et Microsoft a beaucoup appris de ses erreurs passées.

Un petit historique sur Windows RT

Sur papier, la Surface RT avait quelques avantages intéressants : immunisée au virus, dépourvu de fonctions lourdes et inutiles mais offrant une suite Microsoft Office complète et surtout elle utilisait les processeurs ARM plus petits offrant une meilleure autonomie. Cependant, la communauté des développeurs n’a jamais vraiment appuyé cette nouvelle plateforme ce qui a fait très mal à Microsoft.

Déjà au lancement de Windows RT, Microsoft avait l’objectif de rapprocher le PC, la tablette et le mobile au niveau applicatif mais aussi au niveau de l’interface. La toute nouvelle couche applicative WinRT (c’est la couche d’abstraction logicielle moderne de Windows 8 et Windows RT) devait servir progressivement à rapprocher les plateformes. En 2012 toutefois, le chemin à faire était encore grand et le choix de Microsoft de séparer l’environnement Bureau classique et l’environnement moderne était compréhensible, mais discutable. Le résultat : confusion chez les utilisateurs, et désintérêt de cette nouvelle plateforme par les développeurs.

L’idée de Windows RT était aussi d’avoir une plateforme fonctionnelle sur l’architecture ARM. À l’époque, Intel était en retard technologique pour les produits à basse consommation vs la performance de ceux-ci. En développant Windows RT, Microsoft gardait une porte de sortie au cas où Intel n’arriverait pas à rattraper ce retard technologie. Encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser que l’existence même de Windows RT a été un facteur motivateur supplémentaire pour Intel de pousser le développement des produits basse consommation encore plus rapidement.

Aujourd’hui, Windows RT est cliniquement mort, du moins dans sa forme actuelle. Il existe bien une version pour l’architecture ARM mais celle-ci est réservée aux téléphones et aux très petites tablettes.

La Surface 3 : résultat de cette expérience

La Surface 3 de Microsoft est le résultat de cet historique. Un produit plus abouti qui découle directement de l’apprentissage passé avec la gamme Surface, tant du côté de Windows RT que de la Surface Pro. D’ailleurs, si la Surface 3 succède en théorie à la Surface 2, elle s’apparente désormais plus à la Surface Pro 3.

Premièrement, cet appareil hybride adopte le même format 3 : 2 que la Surface Pro 3, ce qui améliore considérablement son utilisation en mode portrait. Son écran est plus petite toutefois, 10,8 pouces contrairement au format 12 pouces de la Surface Pro 3. Sa résolution est aussi plus petite, 1920 x 1280, ce qui lui donne toutefois un nombre de pixels par pouce équivalent. Voici d’ailleurs la liste complète des spécifications.

  • Processeur : Quad Core Intel Atom X7 Z8700 (1,6 GHz jusqu’à 2.4 GHz)
  • Stockage : 64 ou 128 Go eMMC, selon le modèle
  • Mémoire vive : 2 ou 4 Go de RAM, selon le modèle
  • Écran : 10,8 pouces, 1920 x 1280 pixels, 214 PPP
  • Dimensions :
    • 127 mm x 187 mm x 8,7 mm (13,7mm incluant Type Cover
    • Poids : 622g (881g incluant le Type Cover)
  • Ports :
    • USB 3 standard
    • Mini DisplayPort
    • Lecteur de carte MicroSD
    • Prise de chargement Micro-USB
    • Prise de casque audio
  • Stylet (optionnel) N-Trig, 256 niveaux de pression
  • Caméras :
    • 3,5 Mpix fixe à l’avant
    • 8 Mpix avec mise au point automatique à l’arrière
  • Autonomie : 10 heures annoncées
  • Logiciel : Windows 8.1 et Office 365 personnel (1 an)
  • En option :
    • Surface 3 Type Cover (5 mm, 259g)
    • Style N-Trig

Physiquement, l’appareil dégage une grande impression de qualité. D’ailleurs, on retrouve le même boitier de magnésium gris que la Surface 2 et la Surface Pro 3, mais la Surface 3 est plus mince et plus légère que ces deux autres modèles.

D’ailleurs, lorsqu’on la compare à un PC, la Surface 3 est plutôt mince et légère : bien plus que la majorité des PC en fait et même en incluant le clavier dans l’équation. Malgré cela, la Surface 3 n’est pas le PC le plus mince du marché (8,7 mm, 13,7 mm incluant le clavier). Par exemple, le nouveau MacBook 12 pouces est plus mince sans être plus léger (13,1mm et 920g). Somme toute, les exemples demeurent plutôt rares ce qui rend la Surface 3 très attrayante si la minceur et le poids sont des facteurs importants pour vous.

L’une des nouveautés est évidemment le support arrière qui offre maintenant 3 positions. C’est mieux que la Surface 2 qui n’en offrait que deux ou la Surface originale qui n’avait qu’une seule position, mais moins bien que le support de la Surface Pro 3 qui offre un ajustement par friction, donc une infinité de possibilités. Malgré ces 3 positions uniques, je n’ai pas eu le sentiment de manquer de flexibilité avec la tablette.

L’écran de la Surface 3 est simplement magnifique. La reproduction des couleurs est excellente et la résolution est suffisamment élevée pour ne pas remarquer les pixels à l’écran. Le nouveau format 3:2 apporte l’inconvénient des barres noires lorsqu’on regarde un film, mais les avantages sont plus nombreux. Notamment, le fait que l’écran soit plus haut donne plus d’espace de travail et tout « respire » mieux que sur la Surface 2. Évidemment, l’utilisation en mode portrait est aussi plus naturelle qu’auparavant, quoi que pas autant que sur l’iPad, mais c’est un excellent compromis.

La Surface 3 propose toujours un port USB 3 pleine grandeur toujours aussi pratique. À l’ère où Microsoft aurait pu faire le choix d’utiliser l’USB-C (plus mince), l’USB 3 est beaucoup plus utilisé largement sur la grande majorité des périphériques ce qui n’obligera pas le propriétaire de l’appareil à acheter de nouveaux périphériques ou de nouveaux adaptateurs. Toutefois, ceux qui auront migré de la Surface RT ou de la Surface 2 regretteront de ne pouvoir utiliser leurs adaptateurs mini-HDMI puisque la Surface 3 utilise désormais un mini-DisplayPort exactement comme la Surface Pro 3. Autre nouveauté : la Surface 3 utilise désormais un mini-USB pour le rechargement, mais si vous vous procurez un adaptateur mini-USB vers USB pleine grandeur, ce port est entièrement fonctionnel. La Surface 3 a donc 2 ports USB pleinement fonctionnel malgré son petit format. C’est un avantage indéniable.

Parlant du nouveau port de recharge, l’utilisation de l’USB procure aussi l’avantage de pouvoir utiliser l’adaptateur de recharge avec son téléphone intelligent. En voyage, n’avoir qu’un seul adaptateur à emporter est toujours apprécié. Par contre, je suis tout de même un peu nostalgique du port de rechargement magnétique de la Surface 2, plus sécuritaire contre les accidents et plus rapide pour le rechargement que ce que la norme USB 2 permet.

La Surface 3 propose de bien meilleurs haut-parleurs qu’avant. Au lieu d’être situés de part et d’autre de la tablette, ceux-ci sont intégrés directement dans la façade de l’écran de manière très discrète. La qualité du son est bien meilleure aussi, avec un son plus riche qu’auparavant et une qualité qui se rapproche beaucoup plus de l’iPad. Les haut-parleurs sont aussi plus puissants qu’avant.

Règle générale, j’apprécie beaucoup la Surface 3 dans son ensemble. Elle est agréable à prendre en main et même si elle est plus lourde que mon iPad Air, elle est assez mince et assez légère pour ne pas être dérangeante à l’utilisation. Bref : j’aime bien!

Logiciel et performances

La Surface 3 est livrée avec Windows 8.1 et pourra être mise à jour gratuitement vers Windows 10 lorsque le système d’exploitation sera disponible. Évidemment, un appareil hybride comme la Surface est parfait pour ce système d’exploitation. Les gestuelles tactiles sont très bien réfléchies et je souhaite que Windows 10 améliore la situation encore plus en mode tactile.

Règle générale, la Surface 3 se débrouille mieux que ce que j’aurais cru au départ avec son petit processeur Atom X7-Z8700. En utilisation normale (navigation web, réseaux sociaux, visionnement de vidéos HD, conférence Skype, etc.), jamais je n’ai senti que j’avais besoin de puissance supplémentaire. Il y a bien quelques sites web qui prennent un certain temps à se charger, comme theverge.com, mais ce sont quelques exceptions où je sens des ralentissements même sur mon PC pleine grandeur. De plus, comme la Surface 3 fonctionne sur une architecture x86, on peut y installer n’importe quel logiciel sans problèmes. Vous préférez Firefox ? Pas de problème.

J’ai fait le comparatif entre la Surface 2, la Surface 3 et la Surface Pro 3 (Core i7) pour voir les différences de performances entre les appareils. Règle générale, la Surface 3 est 50% à 100% plus puissante que la Surface 2 dans toutes les situations sans exceptions, mais évidemment elle est complètement déclassée par la Surface Pro 3 qui est bien plus puissante avec son processeur Core i7 mais aussi avec son SSD beaucoup plus rapide que la mémoire eMMC de la Surface 3.

Pour le jeu vidéo, la Surface 3 s’acquitte très bien de tous les jeux du Windows Store, comme Halo : Spartan Assault ou Asphalt. Par contre, jouer à vos jeux PC sur Steam ou Origin est beaucoup plus limité. Des jeux 2D ou un jeu comme Minecraft peuvent fonctionner sur l’appareil, mais oubliez tout de suite l’option de jouer à Battlefield ou Far Cry : ces jeux sont tout simplement trop lourd. Petite note intéressante : le jeu en streaming via Steam fonctionne #1 sur la Surface 3. Vous pouvez donc exécuter les jeux sur votre PC pleine grandeur et y jouer dans votre chambre avec la Surface 3, et même y brancher une manette comme celle de la Xbox One. Et tout fonctionne avec beaucoup de fluidité. Voilà une option très intéressante. Pour le montage photo, vous pourrez utiliser Photoshop sans crainte, mais évitez d’ouvrir trop de photos simultanément.

Pour la vidéo, c’est plus limité. Vous pourrez bien faire du montage vidéo si vous le désirez, mais l’importation de fichiers sera ralentie par la puissance du processeur et la mémoire vive plus limitée, mais aussi lors de l’exportation. Vous devrez être plus patient. Voyez cette possibilité comme un dépannage plutôt qu’une machine de production principale. Et si vous êtes un diffuseur Twitch ou Ustream, oubliez tout de suite la Surface 3 pour la production : elle n’a simplement pas la puissance requise pour le faire avec une bonne fluidité.

Je veux aussi soulever un point précis : tous mes tests ont été effectués avec le modèle 128 Go de la Surface 3. Ce modèle possède 4 Go de mémoire vive contrairement au modèle 64 Go qui n’offre que 2 Go de mémoire vive. Si la puissance brute des deux modèles est similaire, le modèle 128 Go offrira de bien meilleure performance en multitâche alors que le modèle 64 Go peinera à suivre la cadence après quelques onglets Internet. Donc si la Surface 3 vous intéresse, je ne peux que vous conseiller la version 128 Go en particulier pour la quantité de mémoire vive disponible. Si vous choisissez le modèle 64 Go, privilégiez d’avantage l’interface moderne : les applications modernes consomment moins de mémoire vive et le système d’exploitation gère beaucoup mieux la Ram de cet environnement, ce qui permet à des appareils plus limités de conserver la meilleure fluidité possible.

Enfin, la Surface 3 est livrée avec un an d’abonnement au service Office 365 personnel. Celui-ci inclut 1 licence PC (ou Mac) Office complète et une licence mobile, 60 minutes d’appels Skype gratuit par mois et 1 To de stockage OneDrive, une valeur de 69$ en tout. Et si vous êtes déjà abonné au service Office 365, un an sera simplement ajouté à votre abonnement actuel.

Un mot sur les accessoires

Microsoft fait la promotion de deux accessoires avec la Surface 3, bien que ceux-ci soient vendus séparément : le clavier Surface 3 Type Cover et le stylet.

Si la Surface 3 est autonome sans accessoire, son potentiel est complètement décuplé grâce au clavier Type Cover. C’est un accessoire très intéressant qui sert de couverture à l’écran et de clavier simultanément. Contrairement à la croyance populaire, c’est accessoire n’est pas incontournable toutefois : il est parfaitement logique et possible d’utiliser n’importe quel clavier Bluetooth à l’instar de ce que les gens feraient avec l’iPad et les performances seront tout aussi intéressantes. Seulement, le Type Cover est un accessoire plus naturel à utiliser puisqu’il se fusionne littéralement avec la tablette.

Le Type Cover pour la Surface 3 est un excellent accessoire. Il reprend le même design que celui de la Surface Pro 3 avec sa bande magnétique pouvant se coller au bas de l’écran, donnant ainsi un petit angle au clavier et améliorant la stabilité en utilisation sur les genoux. Les touches du clavier ont aussi été améliorées et il est très facile d’écrire rapidement sans faire de fautes. En fait, le Type Cover est plus confortable qu’un très grand nombre de claviers d’ordinateurs portables bon marché. Le pavé tactile a aussi été grandement amélioré par rapport au Type Cover 2. Sa surface est maintenant bien plus lisse et on peut physiquement cliquer ce pavé tactile, à l’instar d’un pavé tactile d’un MacBook. Toutefois, sa surface est très petite et pour une utilisation prolongée, mieux vaut utiliser une souris externe ou simplement l’écran tactile de l’appareil.

Le stylet de technologie N-Trig est très intéressant à utiliser mais réellement utile à un nombre plus limité d’utilisateurs. La prise en main est excellente et le style offre un bon poids. En fait, la prise en main de celui-ci rappelle celle d’un stylo de qualité. La pointe glisse merveilleusement bien sur l’écran et la détection du niveau de pression (256 niveaux de pression, configurable) est excellente. À l’achat du stylet, un support est aussi inclut. Il faut simplement le coller sous le clavier. Honnêtement, j’avais un peu peur que celui-ci se détache trop facilement mais finalement il est très solide et je n’ai aucune crainte de perdre mon stylet. Pour être honnête, peu de gens y trouveront une utilité réelle, mais les étudiants, les enseignants et les grands consommateurs d’OneNote y trouveront plusieurs fonctionnalités intéressantes.

Ces accessoires sont optionnels et vendus séparément. Ce n’est pas si grave en ce qui concerne le stylet (vendu 49$), mais pour le clavier Type Cover c’est bien dommage puisque c’est probablement la solution la plus intéressante. Surtout qu’avec un prix de 160$ (130$ auparavant), le Type Cover fait vite grimper le prix complet de l’ensemble pour utiliser la Surface 3 comme alternative à l’ordinateur portable.

Un mot sur le positionnement dans le marché

La Surface 3 n’est pas un produit abordable, que ce soit clair. Vendue au prix de 499$ aux États-Unis (599$ pour la version 128 Go), elle est plutôt 639$ ou 779$ au Canada à cause de la faiblesse du dollar canadien. C’est dispendieux si on le regarde uniquement du côté des spécifications. Mais la Surface 3 doit être analysée plus profondément que sur ces spécifications uniques.

D’abord, c’est un produit d’une grande qualité, comparable à la qualité d’un MacBook. Lorsqu’on prend en main la Surface 3, on a tout de suite confiance en la qualité de construction du produit. Les matériaux sont très bien choisis, la tablette est solide en main et l’appareil ne possède pas de failles de constructions. C’est réellement un produit haut de gamme.

Second point, la Surface 3 ce propose comme un appareil hybride pouvant autant servir d’ordinateur portable ET d’une tablette. Évidemment, certains compromis seront à faire pour réellement profiter d’un tel ensemble. C’est une évidence même : l’appareil parfait pour tous n’existe pas et la Surface 3 n’a pas cette prétention. C’est une tablette « qui peut remplacer votre portable ». Donc, si on compare la Surface 3 uniquement à des ordinateurs portables, nul besoin de chercher très longtemps pour trouver des offres plus intéressantes. Si on la compare uniquement avec des tablettes, même son de cloche. Mais en combinant le prix d’un ordinateur portable et d’une tablette, la Surface 3 se justifie un peu mieux, surtout compte tenu de la qualité du produit. Prenons quelques exemples.

Surface 3

Asus T100T

Asus T300 Chi

iPad Air 2

Processeur

Intel Atom X7-Z8700

Intel Atom Z3735

Intel Core M-5Y10c

A8X

Mémoire vive

2 ou 4 Go

2 Go

4 Go

1 Go

Stockage

64 ou 128 Go

32 ou 64 Go

128 Go

16, 64 ou 128 Go

Écran

10,8 pouces

1920×1280

10,1 pouces

1366×768

12,5 pouces

1920×1080

9,7 pouces

Épaisseur
(avec clavier)

8,7 mm

13,7 mm

10,5 mm

25 mm

7,36 mm

16,50 mm

6,1 mm

12,5 mm*

Poids
(avec clavier)

622g

(881g)

524g

(1108g)

720g

(1440g)

437g

(764g*)

Clavier

160$

Inclut

Inclut

90$*

Stylet

Autonomie

10 heures

11 heures

8 heures

10 heures

Prix
(clavier)

639$ à 779$

(799$ à 939$)

380$ à 430$

899$

549$ à 769$

(639$ à 859$)*

*Logitech Ultrathin (90$) est le modèle de référence pour sa minceur et sa qualité

Évidemment, cette grille pourrait être plus exhaustive avec beaucoup plus de choix. Pour une raison de temps, je devais limiter les modèles, mais je crois que cette sélection représente des modèles populaires qui se comparent très bien à la Surface 3 pour différentes raisons. Le Asus T100 est un hybride Windows 8.1 avec clavier inclut beaucoup plus abordable que la Surface 3. Par contre, ses performances sont inférieures et sa qualité de finition est clairement à l’arrière. Le modèle Asus est plus léger sans clavier mais aussi beaucoup plus lourd et plus épais en incluant le clavier.

Le Asus T300 Chi est probablement le comparable le plus près de la Surface 3. 900$ avec un processeur un peu plus puissant, la même quantité de mémoire vive, un disque SSD de 128 Go et une résolution HD comparable. Toutefois, cet hybride est plus lourd sans et avec le clavier, et aussi plus épais en combinaison avec le clavier.

Enfin, l’iPad Air 2 est une tablette, pas un hybride comme les autres produits, qui se compare bien avec la Surface 3. Produit haut de gamme très performant, le plus mince de toutes les tablettes ci-dessus même en combinaison avec un clavier de référence, le Logitech Ultrathin. Le prix pour le modèle 128 Go est de 769 $, soit très près de la Surface 3. Évidemment on pourra argumenter qu’un iPad n’a pas besoin d’un clavier, tout comme la Surface 3 à mon avis, mais il y a beaucoup de gens qui s’en procure un pour rendre l’iPad encore plus productif.

Ce que je voulais démontrer, c’est que le positionnement de la Surface 3 n’est pas exagéré. À tous les exemples ci-dessus, la Surface 3 réussit à se distinguer sur un plan ou sur un autre tout en étant un produit d’une très grande qualité. Seuls les ordinateurs portables uniquement seront moins chers en général pour de meilleurs spécifications, mais aussi des produits qui ne possèdent pas la flexibilité d’un produit hybride. Donc, généralement un produit qui va plaire à une clientèle différente.

La Surface 3, la concrétisation d’une idée

La Surface 3 n’est pas seulement un bon hybride, c’est aussi la somme de plusieurs expériences différentes entre les différentes gammes de Surface durant les 3 dernières années. Comprendre ce produit passe nécessairement par la compréhension des gammes passées, du passage Windows RT et de la gamme Pro. La Surface 3 est un excellent produit, plus abordable que sa grande sœur la Surface Pro 3, mais ce n’est pas un produit pour toutes les bourses. Son positionnement tiens compte que la Surface 3 est un produit haut de gamme qui se compare donc à d’autres produits haut de gamme, à l’instar de l’iPad ou même du nouveau MacBook 12 pouces. Je recommande donc la Surface 3 mais dans sa version 128 Go uniquement : la version 64 Go étant trop limité au niveau de la mémoire vive pour être réellement intéressant.

Malgré que je recommande ce produit, ce n’est pas pour tout le monde : la Surface 3 plaira sans doute à ceux qui recherchent l’extrême mobilité et la minceur à tout prix, mais il existe des alternatives plus performantes et moins cher si vous êtes prêts à sacrifier le clavier détachable, l’autonomie, la minceur, le poids ou tous ces facteurs à la fois.

9 commentaires

  1. CharleyEGervais · mai 10, 2015

    Très bonne analyse de la Surface 3, quoi qu’un peu sommaire (Joke). J’ai toujours ma Surface RT (1ere Génération) et j’en suis toujours satisfait.

    J’aime beaucoup le côté hybride de la tablette qui la rend très polyvalente.

    • Maxime Tremblay · mai 11, 2015

      La Surface Rt fonctionne encore très bien. Je l’avais revendue à un ami et il l’a toujours. C’était un produit d’une grande qualité, mais un peu lente avec le Tegra 3.

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  3. Patrick Thellend · mai 16, 2015

    Bonne critique tout en nuance!

    Je suis tout de même déconcerté par ce produit: Il ne semble pas tirer profit d’un meilleur des deux formats et ça le rend plus dispendieux par la bande. Je n’ai pas l’impression que Microsoft a dans ses mains le produit populaire visé. Qui sait? En itérant encore et encore, Microsoft sera capable de baisser le prix et intéresser davantage la masse…

    • Maxime Tremblay · mai 16, 2015

      Ça dépend. En fait le produit parfait n’existe pas. Choisir un hybride comportera forcément des parts négatives. Ce serait aussi le cas de choisir une tablette seule, ou un portable seul.

      J’ai essayé une tonne de produits et la Surface 3 est de loin le meilleur hybride que j’ai eu l’occasion de tester. Je préfère son format à la Surface Pro 3 qui est plus chère et plus grande, donc moins agréable comme tablette mais un peu plus confortable comme portable.

      Il y avait aussi le Asus T100 autour de 400$ mais ce produit a une finition vraiment cheap et je ne fais pas confiance au produit.

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